L’espérance de vie augmente régulièrement dans les pays occidentaux et selon l’INSEE, il y a environ 13 millions de grands-parents en France, 12 millions ayant plus de 60 ans et, en 2060, les personnes âgées de plus de 80 ans représenteront 10 % de la population fran- çaise. Une image nouvelle de la vieillesse se dessine et ni la science, ni les cosmétiques ne peuvent rendre ce gain de vie meilleur et plus supportable.
La vieillesse n’est pas une maladie. On ne devrait pas la surmédicaliser, ni lui associer systématiquement le handicap et la dépen- dance. L’approche médicale n’est pas suffi- sante pour cerner cette question. La réflexion doit également être sociologique et philoso- phique. Si les uns affirment que la vieillesse est un déclin, d’autres ne contestent pas qu’il faille s’en accommoder et si l’existence est bien conduite, la sagesse et l’expérience peuvent lui donner un sens.
Bien que nous ayons plus de chance de voir cette dernière étape de la vie s’allonger et s’améliorer, en ce qui concerne les moyens de la gérer, il y a encore beaucoup d’attente car la maladie guette, la solitude et la perte d’auto- nomie restent l’objet d’une profonde inquié- tude, malgré les dispositifs existants. Aussi, une question se pose : la société est-elle assez préparée pour affronter ces handicaps ?
La fin de vie demeure une difficulté et parfois une cause d’échec. C’est pour cette raison qu’il nous a paru utile de parler des soins palliatifs avant de présenter la Maison Jeanne Garnier, établissement de santé privé, d’intérêt collectif, qui participe au Service Public Hospitalier et qui accueille, en priorité, les patients atteints de pathologie grave évolutive, mettant en jeu le pronostic vital, en phase avancée ou terminale.
Nous présentons Laurent Arlet, un confrère toulousain, rhumatologue qui a bien su conci- lier l’exercice médical, la musique avec l’orchestre Toubib Jaaz Band et la photographie dont il nous montre quelques photos de ses nombreuses collections.
Jacques Pouymayou célèbre, à sa manière, le bicentenaire de Giuseppe Verdi. La chronique de Paul Léophonte est également consacrée à la musique. Il nous présente Amadeus Mozart qui dirige la première représentation de Don Giovanni au théâtre Nostitz de Prague...
Je rappelle que nous avons organisé, en début d’année, un concert donné par l’orchestre de chambre l’Enharmonie, dirigé par Serge Krichewsky, de l’Orchestre National de Capitole de Toulouse, à Saint Pierre des Cuisines, à l’initiative de Médecine et Culture, au profit de la Ligue contre le Cancer. Nous remercions les musiciens et tous ceux qui ont soutenu cet événement.
Nous avons lancé un appel de soutien à nos nombreux lecteurs qui reçoivent régulièrement cette revue, depuis bientôt une dizaine d’années. Nous remercions les confrères qui ont répondu, le plus souvent généreusement à notre appel. Nous espérons, pour la pérennité de Médecine et Culture, voir beaucoup d’autres les rejoindre.
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